vendredi, juin 15, 2007

Moi aussi, j'aime lire!

Me voilà donc invité par Olivier à répondre à une petite chaine spécial "prouve moi que tu n'es pas analphabète". Alors on y va...

Les premiers livres de mon enfance:

- la méthode Boscher, comme pour beaucoup. J'admets cependant avoir eu quelques difficultés à assimiler la méthode syllabique. B-A... Bu? Ma nullité au B-A/Ba est depuis proverbiale dans la famille. Qu'on se rassure, depuis le temps j'ai appris à lire...
-
le club des cinq (vachement mieux que le clan des 7, je voudrais pas dire), les six compagnons et les 3 détectives d'Alfred Hitchcock. Le plus grave, c'est que je les relis tous les étés. C'est ainsi, si je n'ai pas relu toute la collection des bibliothèques roses et vertes, je ne peux rien commencer d'autre.
- du Henri Troyat à gogo, surtout le cycle de la Lumière des Justes et aussi la Neige en deuil.
- j'ai aussi eu ma période
Hervé Bazin, vers mes 10-11 ans si je me souviens bien.
-
Roald Dahl, évidemment. La potion magique de Georges Bouillon; Charlie et la chocolaterie; le bon gros géant, tout ça tout ça...

- pas mal de livres d'histoire, sur les guerres mondiales principalement.
- Oui, aussi. Surtout.
Les gars de la rue Paul. Un roman pour enfant hongrois du début du XXe siècle. A chaque fois que je le relis, je pleure. Ce n'est pas ma faute, Nemecsek il n'arrête pas de mourir... A lire absolument.

Les écrivains que je relirai encore et encore:


- Racine: bénie soit la prof qui un jour nous fit lire Andromaque et Phèdre. J'adore lire des alexandrins. En plus, je place naturellement les diérèses et synérèses dès la première lecture. La classe...
- Günter Grass. Bien que je n'ai pas tout lu de lui, loin de là.

- Je n'ai pas trop d'auteur fétiche en général, je fonctionne plus livre par livre. Pour la liste de mes livres préférés, ça vient plus bas.


Les auteurs que je ne lirai probablement plus jamais:

- Amélie Nothomb. J'avais bien aimé ses premiers. Depuis, elle a du mal à se renouveler. Voir même elle nous fait des romans complètement ratés. Acide Sulfurique, je crois en avoir déjà parlé, est un chef-d'oeuvre dans la catégorie style à pleurer.
- Dan Brown. Contrainte et forcée par un prof d'anglais d'acheter le Da Vinci Code, j'ai du en lire 100 pages. Donc, j'ai une version toute neuve du livre à céder.
- Peter Handke. Non seulement, je n'avais pas aimé ce que j'avais lu de lui, mais je l'aime encore moins depuis ses déclarations d'amitié à feu Milosevic.
- Zola. Il n'y a qu'à lire l'assommoir, vous comprendrez.


Les premiers livres de ma liste à lire ou à relire:

- Aucune idée. Je dois déjà avoir 3 ou 4 livres en cours alors on va d'abord essayer de les finir.
- La série complète des Harry Potter, si j'ai le temps, avant que le dernier sorte...

Les livres que je viens de finir:


- Comme un roman, de Pennac. Passée par une copine, je ne suis pas trop sûre d'aimer. Non pas qu'il dise des choses stupides, simplement ça ressemble un peu à un exercice de style.
- Der Vorleser, de Schlink. Un grand classique. Tout ceux qui ont fait de l'allemand à l'école en ont certainement entendu parler.

-
Le Petit Nicolas, Ségolène et les copains. Très drôle et franchement bien fait.

Les livres que j’emporterais sur une île déserte:


On a le droit à combien de kilos? Mais si je ne devais en choisir que 5, je dirais:

- Une journée d'Ivan Denissovitch, de Soljenitsyne.
- En crabe, de Günter Grass.

- Address Unknown, de Kressman Taylor.

- Les gars de la rue Paul, de Ferenc Molnar.
- très certainement mon mini dictionnaire français-allemand. Ca fait 7 ans que je le ballade, il n'y pas de raison pour que ça s'arrête.

Je passe le relai à tous les ex-lecteurs du club des 5, et à mon avis, il y en a un paquet... Et puis aux autres aussi, si ils ont en envie.

jeudi, juin 07, 2007

C'est la Révolution!

Mon Dieu, c'est la guerre. Les murs de la vieille ville tremblent sous les coups de canons, qui crachent et tonnent encore dans une fumée puante...



Fête nationale suédoise à Stockholm
envoyé par minimarie


L'armée est dans la rue, l'artillerie bien en place. En ordre de bataille.


D'une ruelle soudain surgit la cavalerie, sabre au clair. Les tambours grondent...


Mais que se passe-t-il? Est-ce la guerre? Non, c'est la révolution, on veut tuer le roi! Que vive la République!


En fait, le 6 juin c'est la fête nationale, en mémoire du jour de l'élection de Gustav Vasa en 1523...
Et on a fêté ça: le canon tiré de Skeppsholmen, la relève de la garde à cheval, et aussi un rassemblement de Républicains. (Mais où est donc la guillotine?)

Le reste de la journée fut bien moins violent: un petit blabla de Herman Lindqvist autour de l'histoire de la ville sur Stortorget, prononcé bien distinctement pour que je puisse comprendre; quelques kanelbullar -à l'ombre- dans un parc; un bon concert (bien que ridiculement court) de Melody Club dans Kungsträdgården; et un petit détour par Älvsjö, charmante banlieue pavillonnaire au sud de Stockholm, avec en prime, dîner face au lac...

Le tout sous un soleil de plomb...


mardi, juin 05, 2007

...



Solen skiner över Sverige. Vännerna reser hem.

Och jag börjar bli vemodig.