lundi, octobre 13, 2008

This is NOT a blog rebirth.

Only wanted to say I uploaded some of my pictures on Flickr.


Domkyrkan, Uppsala

More pics to come in the next days/weeks/months...

mercredi, juillet 11, 2007

Ca y est, de retour dans notre cher pays.

Photo prise à Pontoise (95) cet après-midi.


Je peux l'avouer maintenant. Mon vrai prénom, c'est Marie.


vendredi, juin 15, 2007

Moi aussi, j'aime lire!

Me voilà donc invité par Olivier à répondre à une petite chaine spécial "prouve moi que tu n'es pas analphabète". Alors on y va...

Les premiers livres de mon enfance:

- la méthode Boscher, comme pour beaucoup. J'admets cependant avoir eu quelques difficultés à assimiler la méthode syllabique. B-A... Bu? Ma nullité au B-A/Ba est depuis proverbiale dans la famille. Qu'on se rassure, depuis le temps j'ai appris à lire...
-
le club des cinq (vachement mieux que le clan des 7, je voudrais pas dire), les six compagnons et les 3 détectives d'Alfred Hitchcock. Le plus grave, c'est que je les relis tous les étés. C'est ainsi, si je n'ai pas relu toute la collection des bibliothèques roses et vertes, je ne peux rien commencer d'autre.
- du Henri Troyat à gogo, surtout le cycle de la Lumière des Justes et aussi la Neige en deuil.
- j'ai aussi eu ma période
Hervé Bazin, vers mes 10-11 ans si je me souviens bien.
-
Roald Dahl, évidemment. La potion magique de Georges Bouillon; Charlie et la chocolaterie; le bon gros géant, tout ça tout ça...

- pas mal de livres d'histoire, sur les guerres mondiales principalement.
- Oui, aussi. Surtout.
Les gars de la rue Paul. Un roman pour enfant hongrois du début du XXe siècle. A chaque fois que je le relis, je pleure. Ce n'est pas ma faute, Nemecsek il n'arrête pas de mourir... A lire absolument.

Les écrivains que je relirai encore et encore:


- Racine: bénie soit la prof qui un jour nous fit lire Andromaque et Phèdre. J'adore lire des alexandrins. En plus, je place naturellement les diérèses et synérèses dès la première lecture. La classe...
- Günter Grass. Bien que je n'ai pas tout lu de lui, loin de là.

- Je n'ai pas trop d'auteur fétiche en général, je fonctionne plus livre par livre. Pour la liste de mes livres préférés, ça vient plus bas.


Les auteurs que je ne lirai probablement plus jamais:

- Amélie Nothomb. J'avais bien aimé ses premiers. Depuis, elle a du mal à se renouveler. Voir même elle nous fait des romans complètement ratés. Acide Sulfurique, je crois en avoir déjà parlé, est un chef-d'oeuvre dans la catégorie style à pleurer.
- Dan Brown. Contrainte et forcée par un prof d'anglais d'acheter le Da Vinci Code, j'ai du en lire 100 pages. Donc, j'ai une version toute neuve du livre à céder.
- Peter Handke. Non seulement, je n'avais pas aimé ce que j'avais lu de lui, mais je l'aime encore moins depuis ses déclarations d'amitié à feu Milosevic.
- Zola. Il n'y a qu'à lire l'assommoir, vous comprendrez.


Les premiers livres de ma liste à lire ou à relire:

- Aucune idée. Je dois déjà avoir 3 ou 4 livres en cours alors on va d'abord essayer de les finir.
- La série complète des Harry Potter, si j'ai le temps, avant que le dernier sorte...

Les livres que je viens de finir:


- Comme un roman, de Pennac. Passée par une copine, je ne suis pas trop sûre d'aimer. Non pas qu'il dise des choses stupides, simplement ça ressemble un peu à un exercice de style.
- Der Vorleser, de Schlink. Un grand classique. Tout ceux qui ont fait de l'allemand à l'école en ont certainement entendu parler.

-
Le Petit Nicolas, Ségolène et les copains. Très drôle et franchement bien fait.

Les livres que j’emporterais sur une île déserte:


On a le droit à combien de kilos? Mais si je ne devais en choisir que 5, je dirais:

- Une journée d'Ivan Denissovitch, de Soljenitsyne.
- En crabe, de Günter Grass.

- Address Unknown, de Kressman Taylor.

- Les gars de la rue Paul, de Ferenc Molnar.
- très certainement mon mini dictionnaire français-allemand. Ca fait 7 ans que je le ballade, il n'y pas de raison pour que ça s'arrête.

Je passe le relai à tous les ex-lecteurs du club des 5, et à mon avis, il y en a un paquet... Et puis aux autres aussi, si ils ont en envie.

jeudi, juin 07, 2007

C'est la Révolution!

Mon Dieu, c'est la guerre. Les murs de la vieille ville tremblent sous les coups de canons, qui crachent et tonnent encore dans une fumée puante...



Fête nationale suédoise à Stockholm
envoyé par minimarie


L'armée est dans la rue, l'artillerie bien en place. En ordre de bataille.


D'une ruelle soudain surgit la cavalerie, sabre au clair. Les tambours grondent...


Mais que se passe-t-il? Est-ce la guerre? Non, c'est la révolution, on veut tuer le roi! Que vive la République!


En fait, le 6 juin c'est la fête nationale, en mémoire du jour de l'élection de Gustav Vasa en 1523...
Et on a fêté ça: le canon tiré de Skeppsholmen, la relève de la garde à cheval, et aussi un rassemblement de Républicains. (Mais où est donc la guillotine?)

Le reste de la journée fut bien moins violent: un petit blabla de Herman Lindqvist autour de l'histoire de la ville sur Stortorget, prononcé bien distinctement pour que je puisse comprendre; quelques kanelbullar -à l'ombre- dans un parc; un bon concert (bien que ridiculement court) de Melody Club dans Kungsträdgården; et un petit détour par Älvsjö, charmante banlieue pavillonnaire au sud de Stockholm, avec en prime, dîner face au lac...

Le tout sous un soleil de plomb...


mardi, juin 05, 2007

...



Solen skiner över Sverige. Vännerna reser hem.

Och jag börjar bli vemodig.

jeudi, mai 31, 2007

Petit périple en Uppland. Episode n° 2.

Parce qu' heureusement, on ne se fait pas piquer sauvagement par des insectes suceurs de sang dans sa chambre d'étudiant. Nous sommes parties à l'aventure, le week-end dernier.
Bilan: 2 petites journées, zéro crevaison, du beau soleil, deux problèmes de changement de vitesse, moult litres d'eau, quelques dizaines de sandwiches à la crème Bonjour et au jambon, un certain nombre de kilomètres, et plusieurs dizaines de piqures de moustiques très injustement réparties...

Trajet approximatif. Ne comprend pas les détours vers toutes les églises du parcours.

Dalby. Derrière l'église.

Biskops-Arnö. Vue sur.

Biskops-Arnö. Vue de.

Arrivée à Sigtuna. Grosse envie d'aller plonger.

Sigtuna. Sans touristes. Presqu'un miracle.

Fika bien mérité. Et la crème vanille sur la tarte qui vient sans être demandée. =(

Viby. Au sortir de Sigtuna.

Quelquepart sur le chemin du retour. Probablement pas très loin de Haga.


Haga Kyrkan. Evidemment, nous nous déroutons pour aller la voir.

Les pointes du Domkyrka sont en vue. Mais la dåligt samvete -mauvaise conscience- (dédicace spéciale) est à l'oeuvre. Nous nous détournons vers Hammarby, la demeure campagnarde de Linné. Parce que, tout de même, c'était la semaine du Jubilé.

Et en arrivant, la douche bien méritée. Depuis, il fait de nouveau mauvais, et les vélos se sont mis à grincer. C'était le moment de rentrer.

lundi, mai 28, 2007

J'ai les chevilles qui enflent.

Et aussi la grosse tête. Et pas seulement ça: les jambes et les épaules sont aussi touchées.

Une nuit en forêt et voilà. J'ai enfin rencontré les fameux moustiques suédois... Ca et les tiques: je vous le dis, la Suède, c'est un pays HOSTILE...


Résultat: des douzaines de piqures (contre une seule pour la copine: elle est où la justice?), des chevilles qui ont doublé de volume (et ce n'est pas une image), des espèces de plaques dures et jaunes-verdâtres, et des démangeaisons terribles...

Je suis donc à la recherche d'une recette de bonne fame ou autre contre les effets désagréables sus-mentionnés. Déjà proposés: crème à l'aloe vera, glaçons, quark, mouffles, jus de poireau frais et méditation transcendantale...

Ah oui aussi, passer à la pharmacie.

mercredi, mai 23, 2007

Mister Flower Power Fever.

Je craque, je n'en peux plus. Ce n'est pas du harcèlement, c'est pire. Il est partout. Tout le temps. Lui. Carl von Linné. L'enfant chéri d'Uppsala.

Surtout cette semaine. Avec l'apothéose hier pour son anniversaire. 300 ans, dont 229 de mort. Fallait fêter ça.

Et pour le coup, ils lui ont même trouvé un surnom détonant, les marketeux suédois: Mister Flower Power... Ils auraient mieux fait d'aller piquer un jeu de mot dans la masse de ceux disponibles dans l'article de Fred.

Linné, avant, ça n'était pas grand chose pour moi. C'était juste une rue derrière le Jardin des Plantes. Une toute courte, qui ne paye pas de mine. Quelque chose de mineur en somme.

Puis on arrive en Suède. Et on remarque que le bonhomme figure sur le billet de 100 couronnes, au recto de la grosse abeille. On s'imagine alors que soit les Suédois vénèrent les producteurs de miel, soit ce brave Linné est un peu plus qu'un épingleur de marguerites.



Et puis ce fut la honte, lors de la première visite guidée d'Uppsala. Une impression à peu près similaire à celle que peut ressentir celui qui vient de demander à un Anglais qui était donc cette Diana là.

Partout son nom s'étale: le sentier de Linné, le jardin de Linné, les bullar de Linné, et depuis peu les bus de Linné...


Et la propagande va en s'intensifiant. Tout y passe: des affiches dans la ville aux briques de lait, en passant par le sermon du pasteur à Pâques, à la gloire partagée de Dieu et de Linné.


Ils ont même redécoré le centre ville. Pelouse et petites fleurs. 300 bacs pleins de pensées et de coeurs de Marie. Mais ça, j'aime, c'est la vraie bonne idée.

Enfin bonne nouvelle, je viens de vérifier, les jubilés Celsius, Rudbeck et Hammarskjöld sont déjà passés...

La Marche de l'Empereur.

Ils l'avaient fait tout beau, le jardin de l'Université: des tulipes, des drapeaux, de la police partout et des scouts au garde-à-vous.

L'attente commence. Les forces de l'ordre se multiplient. Les spectateurs aussi.
- 10h30. Il devrait être là, il n'y est pas.
- On approche de 11h, les scouts s'impatientent. Je commence à comprendre pourquoi je suis républicaine.
-11h15. Au moment où je m'apprête à saisir l'intérêt de la guillotine, une clameur s'élève. Les drapeaux des unions étudiantes apparaissent, enfin. J'étais à deux doigts du régicide.

Arrivent ceux que nous attendons tous. Présentation.

D'abord vient un monsieur en pingouin et chapeau haut de forme, avec une baguette de majorette, mais ce n'est qu'un pingouin avec chapeau et bâton de majorette.
Derrière lui se présente notre Recteur le Magnifique (Rector Magnificus). Et puis Charlie, officiellement Carl Gustav, 16e du nom. Plus loin, la reine Silvia, la princesse héritière Victoria et Madame la femme de l'Empereur du Japon.
Le dit Imperator, doté d'une taille de Président de la République, est malheureusement caché par le grand pingouin du premier plan.


Ils remontent l'allée du jardin d'un pas lent et solennel. Ils sont à trois mètres. Un instant, je pense crier "à l'échafaud", petit hommage à leurs loitaines racines françaises. La présence d'un officier de police à 1 mètre m'en dissuade finalement. Charlie n'a pas l'air de s'amuser follement. Les spectateurs japonais, eux, sont en transe.

Suit un long défilé de messieurs en costumes et de dames en tailleurs. Certains osent un petit geste de main vers la foule, ils doivent être connus. La longue marche des pingouins s'éternise. Nous décidons de rentrer.

En une semaine, le roi et un élan. Je peux partir en paix.

lundi, mai 21, 2007

La blague à 3 couronnes.

Ce week-end, alors que ça prépare des Kanelbullar végétariennes, comprendre avec du lait d'avoine et du beurre sans lait. (Ne me demandez pas, je n'ai rien à voir là-dedans.)

J'entre subrepticement dans la cuisine. J'attaque. Petite blague:

- Tu sais ce que mangent les cannibales végétariens?
- ...
- Des Suédois...
- ...

Et je m'empresse de fuir. Le pire, c'est que ce n'était même pas mauvais...

dimanche, mai 20, 2007

Elan gastronomique.

Note: Gommer de la liste des choses encore à faire "voir un élan en liberté" (oui parce que ceux de Skansen -écomusée/parc animalier de Stockholm- c'est un peu moins "liberté, nature et grands espaces" comme impression.)

Moi- C'est drôlement couillon qu'on n'ait pas de pétoire, j'en aurais bien fait mon dîner de ce soir.

Elle- Vous les Français, vous êtes obsédés par la bouffe ...

Mais euhhh...

Bon d'accord, je lui avais déjà fait le coup avec les lièvres, les pigeons, les chevreuils, les faisans et même, les renards...

Et pour finir, la petite question que nous nous posons tous: c'est impressionnant de croiser un élan comme ça?

Ben non, pas trop, caribou-geait pas....

Désolé, fallait que ça sorte.