Albin et compagnie...
Grand, blond, yeux bleus et portable en main, mon premier contact avec un suédois d'Uppsala se prénomme Albin K.
Il est vraiment très grand, et vraiment très en retard. Il n'est pas très causant et pas très arrangeant. Il est très féministe, il me laisse assumer mes 2 énormes valises. Nous traversons la ville, il ne dit pas un mot, j'en profite pour comprendre ce dont on parle à la radio. Devant mon bel immeuble, il déballe tous ses sacs, appelle mamma, puis quelqu'un d'autre, et re-mamma.
Moi j'attends.
Mon petit hall d'immeuble sent un peu la poubelle, un tableau de liège sans rien dessus, une porte rouge sur lequel est peint un plan de pissenlits.
Il a oublié ma clé, ou plutôt ne sait où elle se trouve. Et sa mamma non plus. Il repart, je suis sensée attendre. J'attends, j'aime bien les pissenlits. En peinture et en salade.
Une heure se passe, mes clés et Stig B. arrivent en voiture de location. Homme charmant, chef du Department of Government. Petit, loquace et plus vraiment blond.
J'abandonne mes idées reçues. (certaines de ~)
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