vendredi, avril 27, 2007

Slava pas changer le monde...

Ou Slava pas changé le monde. Double lecture, au choix. Mais ça ne veut pas dire que ce n'est pas important.

Pour moi, cet homme c'était déjà un morceau d'histoire, avant même de l'avoir entendu jouer. A cause de sa réputation, et à cause de mon manuel d'histoire de collège. La couverture montrait Rostropovitch et son violoncelle entourés d'une petite foule, avec en fond les graffitis multicolores du mur de Berlin. Sur la photo, bien sûr, on n'entendait pas Bach...



Bach - BWV 1007 - Suites Violoncelle
envoyé par Quarouble

Un homme qui n'avait pas attendu d'être mort pour être un grand.

Mstislav "Slava" Leopoldovitch Rostropovitch
27/03/1927 - 27/04/2007

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Marie, peux tu m'expliquer en quoi Rostropovitch sortait du lot par raport aux autres joeurs de violoncelle?
J'écoute du classique mais je ne suis pas capable, lorsque j'écoute par exemple le lien que tu as mis en ligne, de faire la différence entre lui et un autre qui jouerait le même morceau. Pas assez connaisseur sans doute.
J'aime bien savoir pourquoi les gens ont une réputation et ce qui la fait. Voilà. :-)

Marie a dit…

Hehe, question piège... En fait la réponse en ce qui me concerne est très simple car comme je l'ai dit mon admiration pour le bonhomme fut politique avant d'être musicale... =)

Après pour le reste, je crois qu'il faut écouter, écouter et encore écouter plusieurs versions d'un même morceau. C'est une sorte d'entrainement de l'oreille je pense.
Et au bout d'un moment, on finit par trouver les interprêtes qu'on préfère et aussi par repérer intuitivement les bons.
Il y a aussi la méthode maso qui consiste à écouter de mauvaises versions. Et le pire c'est que ça marche aussi très bien!

Mais bon sur la réputation, il ne faut pas se leurrer, la musique classique c'est comme partout, le marketing n'est pas étranger au succès ou à l'anonymat. Cf les nouvelles divas qui sont toutes roulées comme des mannequins de couverture de Cosmopolitan...

Et puisque la longueur de ce commentaire excède déjà toute limite descente, vlà la p'tite blague qui va bien:

A quoi reconnait-on qu’un violoncelliste joue faux ?
- Son archet remue.

Anonyme a dit…

pour moi aussi c'était un grand bonhomme
sans doute plus par son charisme que par mes capacités musicales !
j'ai eu la chance de le voir et surtout de l'entendre il y a très longtemps au festival d'Auvers sur oise , quand j'y repense je suis encore émue
sa mort me touche

Bertrand a dit…

J'avais beau n'avoir que 7 ans à l'époque, je me souviens encore de cet homme jouant devant le mur, deux jours après sa chute. C'était grand, très grand. Ce n'est que longtemps après que j'ai su qui c'était, ce qu'il avait vécu. Qu'il avait défendu Soljenitsyne, qu'il avait été déchu de sa nationalité soviétique. Qu'il avait souffert, beaucoup souffert. Et qu'il avait un grand coeur.

Je suis bien triste aujourd'hui.

Alors sinon, Julien, tu trouveras sans doute ceci intéressant.

Anonyme a dit…

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-903421@51-903276,0.html

gici a dit…

bach BMV 1007 ? ça vient de München cela non !lol